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Texte Libre

27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 21:38
Bonjour

Un petit "up" pour vous informer que le blog et la pétition ne sont pas des liens inactifs. L'actualité reglementaire est au point mort depuis juin 2007. Comme vous le savez peut etre, le comité consultatif n'a pas remis à l'ordre du jour les travaux sur le futur arreté à l'interieur duquel la norme pourrait etre integrée.


Où en sommes nous donc aujourd'hui ?
Comme écrit précédemment, une norme n'est pas une loi (c'est au pire un abus de langage) : une norme est  une regle technique, purement descriptive et nullement imperative, ce n'est qu'une ardente recommandation concertée à laquelle les professionnels tirent, dans la majorité des cas, des avantages à se soumettre. Dictionnaire LAMY, droit economique, 2007.
Cela concerne ici un moyen technique destiné à différencier des bouteilles de plongée contenant de l'air de celles contenant un nitrox.

Or, juridiquement, en France, tant que cette norme n'est pas reprise dans un texte de loi, un texte legislatif ou reglementaire, elle ne vaut pas loi ! Personne ne peut vous obliger à plonger avec des raccords en M26. Que celui qui affirme le contraire présente le texte de loi qui l'impose.

Par contre, du fait de cet accord entre fabricants, il ne sera plus possible de trouver du materiel à étrier ou en DIN G5/8 pour plonger avec un nitrox, qu'il soit inferieur ou superieur à 40%.

Les professionnels vont quand meme avoir du mal à argumenter sur la necessité d'avoir du matériel en double (air d'un coté et nitrox de l'autre) pour plonger en Europe (le reste du monde n'est pas concerné ; serait il ignorant du danger ou à l'abri du péril  ???). Le nitrox existe depuis les années 1970. Des millions de plongées ont été realisées depuis avec du matériel "air" en utilisant des nitrox jusqu'à 40%. Pourquoi vouloir vendre un autre matériel pour faire la meme chose ?

Un avis lu sur un forum :

Nous aimerions que les professionnels nous expliquent comment ils vont faire pour mettre leurs compresseurs à la norme EN 13949, celle qui impose que les mélanges sortant des compresseurs nitrox soient d'une propreté "qualité oxygène".
De même, nous serons curieux d'entendre leurs réactions lorsque nous arriverons avec des blocs contenant des nitrox très riches en oxygène pour les brancher sur leurs compresseurs crachant des hydrocarbures. Cela promet !
Nous repensons à un expert ( !!!) qui travaille pour un fabricant qui nous déclarait très serieusement qu'il y aurait 2 parcs de blocs, un pour le nitrox (lire" pollué") et l'autre pour les décos (lire "oxy-clean"). alors que rien dans la norme qu'ils veulent mettre en place ne le prévoit : ce seront  les mêmes blocs.

Et quid de la norme EN 13949 ?

Rien dans l'accidentologie n'impose ce choix d'une norme spécifique (alors qu'en plus, cette norme qui démarre à 22% d'oxygène est un mauvais choix).

Alors, pourquoi vouloir changer ?


Déjà, le blog et la pétition ont permis à certains décideurs de se rendre compte de la  bourde en cours.
Pour etre encore plus fort, il nous faut etre encore plus nombreux à signer la pétittion. Nous sommes tous concernés : du plongeur loisir qui veut plonger en sécurité avec du nitrox aux tekkies ; ne nous laissons pas imposer des mauvais choix.

la pétition


Merci











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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 18:47
En cette période de fin d’année, propice aux achats de Noël, certains peuvent avoir l’(excellente) idée de se faire (ou de s’) offrir du matériel Nitrox.
C’est joli, un beau carton avec un bloc ou un emballage plus petit avec le détendeur Nitrox qui va bien, à l’intérieur.
Nous nous trouvons juste à 12 mois de la mise en place de la norme EN 144-3 et de sa sœur, la norme EN 13949, qui, pour l’instant, tant qu’elles ne sont pas reprise par un texte de loi, ne valent que comme un argument technologique
(La norme est par essence facultative. Règle technique purement descriptive et nullement impérative, elle ne constitue qu'une « ardente recommandation concertée » à laquelle les professionnels tirent, dans la majorité des cas, des avantages à se soumettre"

et
«La norme se verra conférer force obligatoire qu'à partir du moment où elle sera directement intégrée dans un texte législatif ou réglementaire, ou lorsque ces derniers y feront référence » définitions tirées du LAMY juridique 2007 )

Imaginons un instant que le législateur, dans son esprit de révision des arrêtés de 1998 et de 2004 par un nouveau qui doit sortir en 2008 et dans son infinie sagesse, ne suive pas le texte de la norme.

Imaginons que, grâce à des experts, des sachants, il détermine que jusqu’à un certain pourcentage, 36 ou 40 % d’oxygène par exemple, on puisse utiliser du matériel air et que les normes en question soient applicables au dessus de ces pourcentages.

Imaginons que vous ayez envie d’acheter pour Noël du matériel pour plonger en sécurité, plonger au Nitrox
Quels sont vos choix ??
- attendre que tout ça se décante et reporter l’achat malgré l’occasion crée par les fêtes de fin d’année, le salon de la plongée et les promotions qui gravitent autour ou
- interroger par écrit les fabricants pour leur demander quelle serait leur position si la norme ne passait pas pour des nitrox à partir de 22% et qu’elle était réservée pour des mélanges au delà d’un certain seuil, 40% par exemple.

En effet, si vous êtes désireux de plonger nitrox (avec un pourcentage inférieur à 36 ou à 40 %), tout simplement, à ce moment là, un bloc ou un détendeur avec des connexions en M26 ne vous sert à rien.
Dans cette hypothese, vous aurez été abusés par des sirènes qui vous auront vendu du matériel dont vous n’avez rien à faire.
Qui paiera le retour au matériel en G 5/8 (le robinet du bloc ou le kit du détendeur)? le fabricant ou le client (abusé) ?
D’où l’intérêt de connaître la position du fabricant sur celui qui paiera la remise en état et tant que l’on y est, par écrit : la mémoire est parfois défaillante

L’intérêt aussi est du coté du constructeur : en effet, s’il raconte des bobards , le plongeur, floué risque d’avoir la rancune tenace.
Et la rancune, ça ne concerne pas que les détendeurs de la marque, cela peut concerner les combinaisons, les blocs, les ordinateurs de ladite marque et comme la mauvaise publicité est contagieuse…
Et si la rancune est tenace, elle détourne durablement de la marque les clients qui s’empressent d’aller voir à la concurrence si la qualité de leurs produits est à la hauteur des rêves qu’ils déclenchent en regardant les publicités.

Et, bien sur, si pas de réponse ou si réponse négative, le plongeur-client en tirera les conclusions qui s’imposent et pourra orienter ses achats en regardant ses interets….Si la norme passe telle quelle, les constructeurs/vendeurs n'auront qu'à profiter du marché ainsi offert. Si une restriction dans le pourcentage d'oxygène apparait, il semble logique que le plongeur ne soit pas le dindon de la farce.
Le conseil est également valable pour les pros, les grands centres qui n’ont pas forcément envie de faire un mauvais plan.
Il ne s’agit que de faire preuve d’un peu de bon sens et ne pas croire au Père Noël.

Joyeuses Fetes
   

La pétition :
www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 19:12
Définition :
"La norme est par essence facultative. Règle technique purement descriptive et nullement impérative, elle ne constitue qu'une « ardente recommandation  concertée » à laquelle les professionnels tirent, dans la majorité des cas, des avantages à se soumettre " (extrait du Dictionnaire Juridique Lamy droit économique 2007)

La confusion entre norme et loi :
"...c'est sans doute à Hans KELSEN que le terme doit d'être utilisé pour désigner un concept plus général que celui de règle ou de loi, couvrant toutes les variétés d'obligations, de permissions ou d'interdictions, quel que soit le domaine (droit, morale etc.) et quelque soit le degré de généralité ou de particularité, d'abstraction ou de concrétisation.(...)" (Dictionnaire de la Culture juridique, Sous la direction de Denis ALLAND et Stéphane RIALS,Edition LAMY, PUF)

Prétendre que le concept de norme est synonyme de règle de droit est un raccourci hasardeux comme vous pouvez le comprendre. Ces paragraphes sont tirés d’interventions de Yann M. sur le forum www.plongeur.com

La norme se verra conférer force obligatoire qu'à partir du moment ou elle sera directement intégrée dans un texte législatif ou réglementaire, ou lorsque ces derniers y feront référence.


La norme EN 13144-3, celle qui sera effective en novembre 2008 est binaire : elle sera ou ne sera pas : comme elle s’applique à tout mélange contenant au moins 22% d’oxygène, sans faire de distinguo dans le parc des blocs entre ceux qui serviront à plonger nitrox et ceux qui serviront à faire des décos (N80 ou oxy pur), je continue à écrire qu’en l’état, cette norme est dangereuse : les risques de remplir les mêmes blocs avec des nitrox 22 ou 99 ne sont pas négligeables.

Nous savons, enfin, nous entendons parler puisque ces normes sont payantes et protégées par des copyright en FRANCE et pas lisible par ceux qui ne les achètent pas, nous savons donc que les détendeurs et robinets de blocs des circuits ouverts appartenant à des structures devront être équipés en M26 en novembre 2008. Nous ne devons plus trouver à la vente, en neuf, des matériels non M26 pour les mélanges suroxygénés.


Mais qu’en est il des gaz qui sortent des compresseurs et qui servent à remplir les blocs ? Comment savoir qu’ils sont bien oxy clean (la norme EN 13979 leur en fait obligation) ?
Comment être sur que le gonfleur ne va pas polluer nos blocs (et par là nos détendeurs) ?

Qui va avoir la capacité de dégraisser, de mettre au service oxygène, tous les détendeurs équipés de M26 qui sont sur le marché et les blocs correspondants ?
(eh oui, à la date fatidique, tous ces matériels pourront recevoir de l’oxygène pur, quelque soit leur état).


Concrètement, comment cela peut il se passer ?

Prenons comme exemple, un plongeur que nous appellerons Pierre possède un bloc frappé groupe 1 pouvant recevoir des mélanges suroxygénés.
Il est équipé en M26 et possède le détendeur avec le même montage.
Aujourd’hui, il reste dans le bloc de notre plongeur 60 bars de N99. Il envisage de faire une épave profonde et de se servir du reste pour sa décompression.
Il rentre chez lui avec 10 bars d’oxy et prend contact avec un centre voisin qui est équipé un compresseur à membrane perméable.
Comme il a prévu une petite plongée au nitrox le week-end prochain, il dépose son bloc pour que le gonfleur, Paul, le remplisse et qu’il aie, au bout du compte un N32..
Nous arrivons le dimanche suivant ; Pierre récupère son bloc et fait sa plongée nitrox sans problème. Il est content : il a un bloc dédié aux nitrox , un détendeur qui va bien et le vendeur qui lui a vendu tout ça lui a garanti que ça fonctionnait de 22 à 99 % d’oxygène.

Sa plongée finie, il pense déjà à celle du week-end prochain.
Comme ce sera une profonde, il va aller voir un autre centre dans lequel il fera mettre un N80 pour avoir une déco suroxygénée. Comme il lui reste 50 bars et qu’il ne veut pas gâcher, un N80 lui suffira.

Lundi, en allant au boulot, il dépose son bloc dans le centre de Jean dans lequel il va plonger le week-end prochain en demandant de le remplir en N80.

Lundi après midi, son téléphone sonne : son ( futur ex) copain, Jean, le patron du centre dans lequel il devait plonger le week-end suivant l’appelle : un début d’incendie a ravagé le coin gonflage du centre. L’origine du feu part de son bloc. Il veut savoir pourquoi ….

Notre ami Pierre comprend donc qu’il se trouve face à de très sérieux soucis : en effet, pour le dernier centre, celui de Jean qui a commencé à brûler, l’accident est du à un bloc gras. Les connexions en M 26 n’ont pas su arrêter les pollutions du compresseur de Paul (évidemment, ce n’est pas leur rôle).

Il va falloir maintenant prouver que c’est bien le compresseur de Paul qui est en cause et qu’il a gonflé chez lui la semaine dernière (vous noterez avec encore plus d’acuité que si l’écart entre 2 gonflages se compte en mois, par exemple dernier gonflage fin août et reprise de la saison en mai, ce sera encore plus difficile de prouver sa bonne foi). Le montant des réparations, la perte d’exploitation etc….. donnent des sueurs froides.
Et si, devant la gravité de la situation, le précédent gonfleur, Paul, refuse de reconnaître ses torts, Pierre est dans de sales draps (aller prouver X temps après que la pollution du bloc vient bien du compresseur de Paul ne sera pas facile).


Comme vous l’avez compris, comme cela a été écrit dans d’autres contributions, ce ne sera ni la pose de robinets ou de raccords à la norme EN 13144-3, ni le passage à la date fatidique du 1° novembre 2008 qui purifieront le contenu des bouteilles, les rampes de gonflage ou les détendeurs.

Dans l’exemple cité plus haut, une des causes peut être un problème de filtration du compresseur à membrane qui a pollué l’intérieur du bloc ( ou un bloc gras qui a contaminé la rampe au moment du gonflage, quand les pressions sont équilibrées entre les différentes bouteilles). A ce moment, l’intérieur du bloc devient gras et inflammable au mélange de l’oxygène (sous pression en plus). Vous doutez du risque de contamination ? Regardez autour de vous le nombre de TIV qui, après l’inspection annuelle, rajoute une bonne cueillere à soupe d’huile pour éviter (soit disant) la rouille. Imaginez ce qui se passe quand ces blocs sont mis sur une rampe et que la pression est équilibrée.

Je reviens un bref instant sur la sur filtration nécessaire pour obtenir un air de qualité oxygène (comme le demande la norme EN 13949). La longévité (brève) et le coût (élevé ) de ces filtres feront que leurs propriétaires seront tentés de les changer moins souvent en dépassant la fréquence de changement ; vous aurez compris que dans ce cas là le nitrox sortant du compresseur n’aura plus la qualité nécessaire et polluera le matériel (bloc puis détendeur). Cela promet de beaux démêlés avec les assurances après les accidents, des procès pour tromperie sur la marchandise estés par les plongeurs dont le bloc aura été pollué ( et qui aura causé un début d'incendie). Que du plaisir..


Et la norme, me direz vous ? ce n’est pas elle qui est en cause mais un mauvais entretien du matériel.
Vrai et faux.

Vrai :  car la norme ne se borne qu’à identifier le matériel compatible (surtout la EN 13144-3) parce que l’autre, (la EN 13949), pour un non expert, ce n’est pas possible de savoir si les sur-filtres ont été changés, si l’air est de qualité oxy etc…. et c’est là que le bât blesse.

Faux : car elle est mal rédigée ;
Tout d’abord, elle est sélective : elle ne concerne pas les recycleurs. L’oxygène ou le nitrox des recycleurs est moins inflammable que celui des circuits ouverts ??? ou alors il n’y a pas de danger et on invente une norme pour faire du fric sur le dos des plus nombreux ?
Elle concerne tous les nitrox alors que depuis les années 1970 des millions de plongées ont été faites avec du matériel air, donc non dégraissé, jusqu’à 40 % (tant que la confection du nitrox ne se passe pas par pressions partielles)..
Nous serons donc le premier continent, l’Europe, à nous rendre compte, avant tout le monde, que le nitrox est dangereux (enfin, chez nous, hein, parce qu’aux USA où les gens sont procéduriers, aux Maldives, en Asie, en mer Rouge, le même matos est utilisé et continue à l’être).

A ce stade, je vous invite à relire le premier paragraphe (et en particulier les 10 derniers mots).



Une norme accidentogène et que l’on a pas les moyens d’appliquer n’a pas lieu d’exister.


Mais, comment cela se passe t il aujourd’hui ?

Il se trouve dans les faits, deux sortes de blocs (hormis les marquages, bien sur) :
Ceux qui contiennent des nitrox dont le pourcentage ne dépasse pas 40 % et qui s’utilisent sans problème avec du matériel air (donc non oxy clean).

Ceux qui ont un pourcentage supérieur à 60% et que l’on peut présumer oxy clean.

Ainsi, en amenant un bloc chez notre gonfleur préféré, son premier geste sera d’analyser le contenu afin de savoir s’il peut envoyer de l’oxygène pur ou pas.

Cas particulier du bloc vide : c’est à l’initiative du gonfleur qui acceptera ou pas d’y injecter de l’oxy…. C’est lui qui prend le risque.


Et dans le cas de Pierre et de son bloc pollué, comme il a plongé avec, son détendeur aussi est pollué. Qui va le nettoyer (et qui va payer ? le pollueur ou le propriétaire du détendeur) ? Autant nous trouvons des commerçants qui vendent des kits de joints, même de qualité oxy, autant ceux qui acceptent de rendre le matériel en inscrivant sur la facture « compatible oxygène » se comptent sur les doigts d’une seule main (et encore).

Comment faire, alors ?
Changer de détendeur et de bloc tous les ans ??

Comme nous pouvons le voir, la norme n’apporte aucune garantie de quoi que ce soit ; elle crée même le doute et favorise la venue d’accident. Elle déresponsabilise les deux parties qui s’appuient chacune sur l’autre.

Si, encore, elle avait été décidée que pour les mélanges au delà de 40 %, bien que l’accidentologie ne le nécessite pas, cela aurait pu servir de détrompeur.

Mais là, que nenni.


Quel avenir, donc ?

Les centres qui voudront faire du nitrox devront s’équiper de surfiltres efficaces, se tenir aux périodicités de changement. Ils devront posséder des kits de test pour vérifier régulièrement la qualité des mélanges sortant de leurs lignes de gonflages.

Les commerçants devront investir et créer des salles blanches pour faire face aux révisions de matériels qui doivent rester oxy clean. Le voudront ils face aux risques que la gestion de matériel propre entraîne ?
Les plongeurs devront eux payer : nitrox for free, c’est fini. Le matériel spécifique aux mélanges coûte plus cher (le prix des pigments verts incorporés dans les plastiques, peut être ?).

Pour ceux qui voyagent, ils devront posséder leur matériel en double : un détendeur pour plonger en Europe et un pour le reste du monde.
Les plongeurs refusant d’investir pourront louer (lire payer) le détendeur qui va bien dans un centre pour plonger nitrox (ou alors le patron du centre ne voulant pas engager sa responsabilité vis à vis d’une éventuelle pollution refusera que les clients utilisent leur matériel et obligera à la location).
 
Les cursus de formation nitrox et nitrox avancés devront être réécris puisque obsolètes ou erronés (la norme ayant changé la donne).


Nous avons quand même une solution : en tant que plongeurs-consommateurs, nous pouvons aussi faire comprendre à l’ensemble de la chaîne que nous réfléchissons en refusant d’acheter du matériel en M 26 : les détendeurs en DIN continuent d’exister, ceux à étrier aussi.

Pour les particuliers, la norme n’est pas rétroactive. Les adaptateurs se trouvent sans problème dans le commerce. Seuls les clubs et les centres devront être équipés.
Si nous refusons d’être les dindons de la farce, si nous refusons d’acheter du matériel en M26 pour faire ce que nous faisons depuis des années sans aucun danger, plonger avec du matériel air jusqu’à 40%, si nous refusons de payer un surcoût conséquent pour le nitrox, que va t il se passer ???

Parlons en avec les patrons de centres de plongée, nos responsables techniques et nos présidents de clubs, avec les syndicats de moniteurs de plongée pour faire retomber dans le néant cette norme dangereuse. Il ne faut pas qu’elle apparaisse dans le prochain arrêté sur la plongée, pour ne pas être applicable.


Cette norme, dont le projet est visible ici, http://www1.dannyedmunds.com/01_561661.pdf n’a pas remporté l’unanimité à l’époque : 2 votes contre (l’Autriche et l’Angleterre), 2 abstentions (l’Irlande et le Portugal) ; elle n’est pas irrémédiable et n’a pas, pour l’instant valeur de loi.

Vous pouvez nous aider en signant la pétition :
www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html

merci
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 19:01

Bonjour,

Sans revenir sur le fait que cette norme a été acceptée et qu'elle est imposée sans réfléchir aux difficultés voire aux impossibilités matérielles de mise en œuvre comme détaillé dans les précédentes contributions, je me permets d'attirer votre attention sur l'entretien du matériel vendu comme étant prétendument compatible avec les exigences de la norme .
 
Comme chacun le sait maintenant, le but de cette norme est d'avoir toute une chaîne " oxy-compatible " partant du mélange sortant du compresseur jusqu'à la bouteille, en passant par les détendeurs et les robinets de blocs.
 
Comme c'est déjà le cas aujourd'hui, au bout d'un certain temps de fonctionnement, il est nécessaire de changer les joints des robinets de blocs et des détendeurs, de nettoyer tout cela, bref de faire l'entretien.
 
Une des difficultés posée de manière indirecte par la norme, c'est d'avoir une pièce blanche, comme bien expliqué là, où l'on parle d'une salle dédiée à cela :  http://ctn.ffessm.fr/tele_tiv/procedure_SO.pdf
 
Une rapide enquête téléphonique au début juillet 2007 auprès des grands magasins vendeurs de matériel démontre que ceux ci ne possèdent pas de pièce blanche et ne comptent d'ailleurs pas investir en ce sens.
 
En effet, en l'état du faible développement de la plongée au nitrox en France par rapport à d'autres pays (ce qui risque de ne pas aller en s'arrangeant !), l'investissement nécessaire au strict respect de la norme est trop lourd.
 
Dès lors que l'on achète un détendeur, fut il en M26, comment pouvons faire entretenir le matériel ?
 
Nous trouvons des commerçants qui changent les joints, clapets et qui tartinent de la graisse silicone mais la liste des " nettoyeurs O2 compatible" est " confidentielle " : ce sont souvent des copains qui font ça à la maison pour eux et pour des proches sans autre garantie que leur sérieux.
 
Pour les pros, rares sont ceux qui s'engagent en fournissant une attestation certifiant que le matériel est oxy compatible. 
Il reste, néanmoins, une solution : le fabricant, mais là encore la situation n'est pas simple.
 Aqualung, est le seul qui a répondu positivement et qui possède une salle blanche dans laquelle sont préparés au service oxygène divers matériels.
 
Cependant, aujourd'hui, avec le peu de demandes émanant de particuliers, le délai de nettoyage " oxy-compatible " d'un détendeur, est de 3 semaines.
Qu'en sera t il quand les milliers de détendeurs, de robinets (eh oui, les joints, les clapets, ça se change aussi) vont affluer ? 
Qui va dégraisser les blocs (à part des copains au fond d'un garage) ? 
Nous présenter une norme et nous demander de l'appliquer alors que nous n'avons pas les moyens techniques et matériels de la mettre en œuvre, m'interpelle surtout de la part d'officiels qui restent muets.
 
En fait, si on veut plonger nitrox ou oxy sans risque, il suffit de changer de matériel tous les ans et jeter l'ancien pour cause de pollution (puisque les infrastructures pour entretenir n'existent pas ou sont en nombre insuffisant) ; voilà qui va aider à l'émergence de la plongée nitrox en France (je plaisante, vous l'aurez compris).
 
En continuant " l'autopsie " du matériel et de son entretien, qui va vérifier la qualité de l'air sortant des compresseurs, air qui doit être propre ?
 
Il est vrai que l'exploitant peut acheter une valise de test (très chère, entre 1000 et 1500 euros) ainsi que les composants (bandelettes de test), ceci ajouté au prix des surfiltres et des rechanges....nous allons assister à la disparition des rares centres qui proposaient le nitrox (et pour le nitrox au prix de l'air, il ne faut même pas en rêver)....
 
Comment se décomposeront le partage des responsabilités quand l'avant dernier gonfleur aura pollué le bloc et que le dernier provoquera un incendie en le complétant avec de l'oxygène ? 
Pas facile de prouver que l'on a gonflé à tel endroit, un jour, une semaine, un mois avant, surtout qu'avec les dégâts prévisibles le " pollueur " niera en bloc. 
 
Et demain, enfin en novembre 2008, comment allons nous faire avec le matériel en M26 déjà en circulation ? Il ne va pas se trouver " oxy-clean " par la seule vertu de la mise en place définitive de la norme. Le placement de ce matériel pollué sur du matériel propre va occasionner des accidents..
 
Qui va entretenir ce matériel qui a déjà 2, 3 ou 4 ans d'existence ? le mettre au service oxygène ?
 
Autant de questions qui restent pour l'instant sans réponse ... y compris de la part des initiateurs de la norme auprès desquels j'ai pourtant tenté de les obtenir ...
En effet, tant l'ANMP, le SNMP, le SNEPL, la FFESSM par l'intermédiaire de son Président ou de messieurs BLANCHARD et MONTAGNON, JEUNESSE et SPORTS, différents Instructeurs tant Nationaux que Regionaux ou des gens qui comptent dans la vie de la plongée, personne ne bouge. Pourtant, il n'y a que le premier pas qui compte !
 
Comment donc allons nous faire ?

Vous pouvez nous aider en signant la pétition :
www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html
A suivre donc !

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 20:30

Bonjour,

Un petit "up" pour vous informer de l'envoi d'un courrier à la revue Plongée Magazine, successeur d'Oceans, dont le premier numero reprenait un courrier adressé en mars. La réponse du référent  "plongée mélanges" nous laisse sur notre faim.


Avec d'autres plongeurs, nous avons donc demandé des réponses précises à des questions précises.
Nous avons aussi envoyé ce courrier à nos dirigeants fédéraux.
Le nombre de pétitionnaires augmente doucement chaque jour....
Malheureusement, nous ne voyons aucun argument "pour".
Ses partisans ont il peur de se faire prendre à partie ? Pourtant, ce n'est pas le genre de la maison...
N'y a t il aucun argument "pour" ?
Ne peuvent ils pas parler ?

Ce qui nous console quand meme, c'est qu'aussi aucun sachant, aucun expert, aucun profesionnel n'ecrit que ce qui est exposé là est faux....
Mais, ils oublient qu'ils se tirent une balle dans le pied : la contre-partie de cette norme, la norme EN 13949, celle qui impose des compresseurs nitrox qui sortent des gaz oxy clean, ce sont eux qui devront les acheter, les entretenir à grand frais... alors, pour que le nitrox soit rentable, il faudra trouver autre chose, sinon, ce sera la mort de la plongée mélanges en structures.

voici le courrier :

Madame,
Monsieur,
 
 
Je me permets d'attirer votre attention sur la mise en place prochaine de la norme EN 144-3 concernant les raccords des blocs de plongée ainsi que des détendeurs nitrox.
 
Je trouve très, très discutable la mise en place de cette norme et je ne suis pas le seul.
Un indicateur ?
Un blog :
http://normenitroxm26.over-blog.fr/article-10548400.html
et les reactions..
 
La pétition française :
http://www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html
 
Mais en recherchant sur le web, on s'aperçoit que l'application de cette norme fait l'unanimité contre elle dans la communauté des plongeurs européens :
 
Au Portugal : http://www.petitiononline.com/EN1443/petition.html
En Angleterre : http://petitions.pm.gov.uk/SCUBA-valves/
 
Ces réactions négatives sont certainement liées au manque de concertation avec les principaux intéressés, à savoir les pratiquants de la plongée aux mélanges qui auraient pu facilement démontrer que contrairement à ce qu'indiquent certains, le risque d'accident reste bien présent, voire même se trouve aggravé par l'application de cette norme.
 
En effet, je pense que les caciques qui ont apposé leur signature n'ont pas mesuré la portée de leur choix. 
 
L'argument marketing est bien entendu mis en avant par les détracteurs de cette norme et cela, me semble-t-il avec raison.
 
Pour s'en convaincre, il suffit de fréquenter certains centres qui tentent d'imposer aux plongeurs l'usage de blocs et équipements en M26, tout en oubliant le corollaire de la norme EN 144-3 qui est la norme EN 13949.
 
Celle-ci impose en substance aux centres de fournir un gaz sortant du compresseur " oxy clean " et donc compatible avec le matériel " M26 ", afin d'éviter toute contamination de ce dernier.
 
Or, autant certains centres prennent prétextent de la norme EN144-3 pour imposer l'utilisation d'équipement en M26 (et leur location aux plongeurs qui en sont démunis !), autant aucun gonfleur ne " vend " comme argument qu'il possède un compresseur conforme à la norme EN 13949.
 
Et pour cause, un compresseur qui respecterait cette norme devrait fournir du gaz contenant au maximum 0.1 mg d'hydrocarbure /m3 ou une surfiltration efficace garantissant un mélange propre...même pour un nitrox 32 ou un nitrox 80, ceci afin de permettre l'utilisation du matériel estampillé " nitrox " avec n'importe quel taux d'oxygène, de 22 à 100 %, sans que l'utilisateur ait à se poser de question lorsqu'il fait gonfler son bloc.
 
Or les compresseurs capables de fournir un gaz de cette qualité sont à l'heure actuelle quasi inexistants. Les surfiltres de ce niveau coûtent environ 1 000 euros pour 25 à 50 h de filtration ; du point de vue économique, je doute du remplacement en temps et heures de ce matériel si je me réfère aux pratiques actuelles concernant les filtres des compresseurs air et membrane. 
 
C'est bien parce qu'il s'agit d'un marché de dupe et que les obligations réelles sont mises à la charge des plongeurs que l'application de la norme EN 144-3 soulève un tel tollé.
 
Car autant il est aisé de distinguer un matériel en M26 d'un matériel en DIN, autant il est impossible au plongeur consommateur (et donc payeur) de s'assurer que le gaz qu'on lui fournira sera conforme à la norme EN13949.
 
Lorsque certains indiquent que le risque d'accident n'existera plus dès la généralisation du M26, on prête à la norme des vertus purifiantes qui sont une illusion, car un gonflage effectué avec un compresseur défectueux salira le bloc qu'il soit en M26 ou en DIN, avec les mêmes conséquences pouvant être désastreuses.
 
Simplement la norme imposant le M26, déresponsabilisera tout le monde, du gonfleur à l'utilisateur.
 
Le gonfleur parce qu'il partira du principe qu'un bloc en M26 sera propre et l'utilisateur parce qu'il invoquera le fait que son matériel est en M26 pour exiger un gonflage nitrox que le fournisseur de gaz ne pourra lui refuser sous peine de se voir recherché en responsabilité pour refus de vente.
 
Et bien entendu personne ne vérifiera vraiment la propreté du bloc, alors que c'est uniquement cela qui conditionne un gonflage en toute sécurité ! 
 
La preuve en est que les accidents sont quasi inexistants chez les plongeurs qui fabriquent eux même leurs mélanges nonobstant le fait qu'ils sont majoritairement équipés en DIN.
 
On ne peut d'ailleurs que s'étonner, comme le souligne François BRUN dans PLONGEE Magazine, page 24, que cette norme s'applique uniquement aux équipements en circuits ouverts (et non aux recycleurs qui sont pourtant à l'heure actuelle des équipements fonctionnant dans leur grande majorité avec des mélanges suroxygénés).
 
Par quel mystère les mélanges ou ajouts fait dans des blocs destinés à des recycleurs sont moins dangereux que ceux des plongeurs bouteille ???? L'oxygène serait intelligent et non explosif pour les circuits fermés ????
 
Face à ces incohérences, il est légitime que les plongeurs aient l'impression d'être les dindons d'une mauvaise farce, qui outre le fait qu'elle leur fait courir des risques pour leur intégrité physique (ce qui est un comble alors que le nitrox est justement sensé la préserver), va les toucher directement au porte monnaie.
 
Car l'autre aspect désagréable de cette norme, est l'aspect financier.
 
Et on ne peut s'empêcher de penser que le lobbying actif de certains fabricants de matériels est directement à l'origine de cette norme que beaucoup considèrent comme inutile.
 
Inutile, ça ne l'est pas de rappeler que cette norme imposera demain d'avoir un matériel spécifique pour plonger au nitrox quel que soit son pourcentage d'oxygène (donc à partir de 22% d'O2), alors qu'aujourd'hui, on peut parfaitement le faire en toute sécurité avec le matériel dédié à l'air du moins pour des mélanges contenant jusqu'à 40%.
 
Cela imposera au plongeur d'avoir un matériel doublé étant entendu que le matériel dédié nitrox est bizarrement plus cher alors que rien ne justifie le fait.
 
Matériel qui ne sera jamais à l'abri d'une contamination pour les raisons exposées plus haut.
 
La pilule est amère et passe mal.
 
D'autant qu'hors notre vieille Europe, en Egypte, aux Maldives, aux Antilles, aux USA, les plongeurs font des milliers de plongées nitrox tous les jours avec des connexions DIN sans voir leurs équipements prendre feu ou pire exploser.
 
La conséquence évidente de l'application de la norme EN144-3, c'est que l'Europe et particulièrement la France, déjà très en retard en ce qui concerne la plongée aux mélanges suroxygénés, verra son retard se creuser pour une simple question financière liée au surcoût de l'équipement.
 
Le résultat sera donc contraire au but recherché, puisque l'argument de sécurité avancé en faveur du M26 aura pour effet de priver les plongeurs des avantages que procurent les mélanges suroxygénés en terme de sécurité et de qualité de décompression.
 
Or, est il nécessaire de rappeler que les accidents de décompressions constituent à l'heure actuelle la principale cause d'accidents liés à la plongée, bien avant les explosions de blocs dues à des bouteilles polluées qui sont eux quasi inexistants.
 
Il semble donc bien plus urgent de favoriser l'utilisation des mélanges suroxygénés en évitant tout ce qui pourrait être un frein à leur généralisation...
 
Comment vont faire les touristes (non européens) qui viendront chez nous ? investir dans du matériel qui ne leur servira qu'ici ? placer un adaptateur ( qui supprimera la sécurité présumée due au M26 ) ? payer la location d'un matériel compatible (et se faire plumer ) et ne pas utiliser leur matériel ? Ils risquent d'aller plonger hors d'Europe, pour consacrer leur budget aux plongées et non au règlement.
 
 
Toutes ces raisons font, à mes yeux, que cette mesure est un frein, un coup d'arrêt à un secteur qui peine à décoller.
 
 
Une des solutions, pour éviter la généralisation de ce matériel créant une illusion de sécurité serait de demander à notre ministère, Jeunesse et Sports, de ne pas utiliser la norme dans le prochain arrêté qui est en chantier.
 
 
Cordialement



Si vous avez l'occasion de rencontrer vos encadrants, vos copains plongeurs, parlez du probleme : nous serons tous concernés, un jour ou l'autre, soit en décidant de plonger nitrox, soit en faisant des décompressions à l'oxygène pur....
Nous sommes tous des vaches à lait en devenir.

Rajoutez votre voix à ceux qui ne veulent pas se laisser faire :
www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html
Ils sont plus de 3 000 en Angleterre !

A bientôt ?

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 12:02
Bonjour à tous,

Je conçois qu’il soit difficile d’argumenter sans pouvoir montrer les textes tels qu’ils sont écrits mais les normes sont protégées par des copyrights et vendues. Il est donc impossible de les diffuser publiquement. 

Comme me l’a très justement fait remarquer un contributeur sur un forum (merci Joe Diver), cette norme n’est rien toute seule : elle est une  partie d’une ensemble. Sa sœur s’appelle EN 13949.

Elles sont également associées avec EN 132:1998, qui concerne les appareils respiratoires, EN 144-1, qui concerne les raccords de queue filetés, (EN 144-3, les robinets de bouteille à gaz (comprimé) et les sorties nitrox) et EN 250 :2000 qui concerne les équipements respiratoires, appareils de plongée autonomes et à circuit ouvert (exigences, essais, marquages). Vous noterez que nos amis les possesseurs de recycleurs sont épargnés. De là à en déduire qu'une bouteille de nitrox ou d'oxygène d'un scaphandre autonome n'a pas la meme dangerosité que celle d'un recycleur. Comme le dit G., l'oxy est rusé, il ne pete pas n'importe quand......
Je m'interroge aussi sur les blocs remplis de trimix qui sont fabriqués à partir d'un nitrox.... DIN G 5/8 ou M26 ???? Non, bien sur, je plaisante !!! Je suis content que ces catégories aient échappé à cette bureaucratie inutile.
 
Vous connaissez tout de la famille. Derrière ce joli prénom (EN 13949), se cache la norme qui exige que les gaz  qui doivent remplir les blocs contenant plus de 21% d’oxygène doivent être oxy clean (en son article 4.2.2). Simplement dit, les compresseurs doivent sortir de l’oxy clean, naturellement ou avec une surfiltration.

Tout ceci part d’une excellente intention mais qui ne reste qu’une intention….

 

En effet, à quoi servirait une chambre stérile dans un hôpital si tout le monde pouvait y pénétrer comme dans un hall de gare, cigarette ou bière en main, chaussures crottées ????
 
Vouloir demander au particulier de s’équiper rapidement en robinets en M26 pour les blocs nitrox et 02 alors que du coté compresseur (là, je pense aux clubs, aux centres..) rien n’est fait pour assurer la part de leur contrat (fournir en sortie de rampe des gaz oxy clean)…n’est pas très honnête. De plus, personne n'a formé le plongeur lambda sur le fait de maintenir imperativement son matériel tres propre, sans pollution.

Il suffit de voir les prix des compresseurs (de qualité) sortant des gaz approchant les critères demandés et les systèmes de surfiltration (et leurs prix, pour ceux qui sont efficaces, voir le post sur la pureté de l’air des compresseurs à membrane)  pour se dire que de ce coté là, les choses vont évoluer lentement ou tuer les mélanges surox.
 
En revenant à notre norme, dans son article 7, il est prévu que les avertissements suivant y figurent  (qui concernent le compresseur et la rampe haute pression ) :

…L’utilisation de l’équipement exclusivement avec du nitrox ou de l’oxygène et la nécessité de le maintenir dans un état de propreté compatible avec l’oxygène après chaque utilisation…

…Le danger d’une contamination par des agents pouvant entraîner l’inflammation de l’oxygène,

…Le conseil selon lequel des sous-ensembles haute et moyenne pression, contaminés apres avoir été remplis de mélanges contaminés par l’huile (du compresseur) doivent etre nettoyés par une personne compétente…

Certains avancent à marche forcée, obligeant même avant terme les particuliers (que rien n’oblige d’ailleurs, puisque la norme n’est pas rétroactive) à s’équiper en M26 sous peine de refuser de gonfler (tiens-tiens, ne serait ce pas du refus de vente, ça ?) alors qu’eux même n’ont pas de surfiltres et que leurs compresseurs « crachent » de l’huile.
 Une reflexion entendue au Salon : « plus vite un max de gens seront équipés et apres, il sera impossible de faire marche arrière", signe de la fragilité des motivations de cette « évolution ».

 En conclusion, pour aujourd’hui, le M26, au pire, pourquoi pas, quand les compresseurs qui doivent gonfler le nitrox, de 22% à 99%  sortiront un gaz oxy clean… et encore, sans retro activité pour les particuliers et comme ce n'est pas demain la veille....
Vouloir l'imposer en l'état comme une panacée est une faute qui met en danger les utilisateurs.

Nous, plongeurs, demandons la suppression pure et simple de toutes références à la nouvelle norme EN144-3 dans les textes régissant la plongée aux mélanges qui rappelons le, nous imposerait une nouvelle connexion dite M26 sur nos bouteilles et détendeurs dès utilisation d'un nitrox ou d'un mélange contenant un taux d'oxygène supérieur à 21%


  Vous pouvez nous aider en signant la pétition :
www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html

 

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 08:30
Oyez Oyez Oyez !!!

Suite à plusieurs échanges sur ce blog et sur d'autres forums nous avons mis en place une pétition.

Soyez nombreux a signer

www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html


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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 16:43
Bonjour,


Selon un formateur trimix, expert en la matière,

"La pureté de l'air utilisé pour la fabrication des Nitrox a été spécifié en 1994 aux USA lors d'une conférence internationale regroupant de nombreux experts. Il a été précisé que l'air (utilisé pour la technique des pressions partielles) ne devrait pas contenir plus de 0.1 mg d'hydrocarbure par m3. Cette valeur très faible excède largement la capacité des filtres des compresseurs de plongée, même des meilleurs. Il faut donc une technologie spécifique, qui reprend l'air en sortie du compresseur et qui le sur-filtre pour l'amener à cette spécification. On ne peut en aucun cas obtenir ce résultat en doublant les filtres de compresseur. Ce n'est pas en mettant deux tamis de la même taille qu'on obtient un sable deux fois plus fin."

Air respirable sortant habituellement des compresseurs : 0.5 mg d'hydrocarbure par m3.
Meilleur filtre (compresseur Bauer) : 0.3 mg d'hydrocarbure par m3.
Filtre Divetech (environ 1000 euros) : 0.1 mg d'hydrocarbure par m3.
Tous les filtres perso...

De là, on peut penser que les compresseurs à membrane sont en capacité de polluer les blocs oxy-clean....d'où, danger !!!!!

Une raison de plus pour fuir cette norme pour tous les nitrox qui n'apporte rien en matière de sécurité.
Par contre, en matière de responsabilité pour les gonfleurs qui se tromperont, les risques peuvent etre payés cash.


Aidez nous en signant la pétition :

www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html


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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 09:21

Après lecture de la presse plongée et d’un article sur le nitrox, je me permets de vous faire par de mon inquiétude quant à l’arrivée de la norme EN 144-3.

Comme vous le savez, cette norme sera applicable en novembre 2008.

Elle est sensée « sécuriser » les mélanges et blocs contenant plus de 21% d’oxygène (précisément de 22 à 99 %).

Mes doutes datent de l’été dernier où j’ai trouvé des clubs qui ne changeaient pas les filtres de leurs compresseurs aux échéances prévues et qui doublaient ou quadruplaient les durées prévues, essentiellement pour des raisons de coût ou pour ne pas stopper les compresseurs en pleine saison.

Ainsi, les systèmes de filtration deviennent inopérant et polluent l’intérieur des fûts. Tant que le mélange obtenu est inférieur à 40 % d'oxygène tout va bien dans une certaine mesure ; en effet, le fut gras contamine le détendeur qui ne peut plus être placé sur un bloc contenant plus de 40 % d’oxygène et c’est là que cela devient dangereux puisque ce matériel, à la norme M26 peut être placé indifféremment sur un bloc contenant plus ou moins de 40 % d’02. Et au delà de 40%, le matériel ne supporte aucun corps gras.

Prenons un exemple simple : j’ai un bloc de déco oxygène et le détendeur dédié (oxy clean).
Le club me loue un bloc nitrox ; je monte mon détendeur oxy dessus (en M26) et je le pollue ; si je le remonte tel quel (sans savoir qu'il est pollué), quand je vais ouvrir mon bloc oxygène, j’ai de grandes « chances » de mettre le feu au matériel et de créer de gros dégâts malgré le respect de la norme.

Quelles sont les solutions ? Faire marcher le principe de précaution et ne rien changer aujourd’hui tant que ce problème de sécurité n’est pas réglé (probleme de sécurité crée par une norme inadaptée) ?

Réserver le M26 pour les mélanges supérieurs à 40% d’oxygène ? (oui, mais, en Europe, c’est pas prévu comme ça…).

Créer une autre norme pour les mélanges nécessitant du matériel oxy clean (pour le pourcentage d’oxygène supérieur à 40 %) ? Pas à l’ordre du jour et complexe pour les utilisateurs qui devraient avoir 3 types de robinets, un pour l’air, un pour le nitrox jusqu’à 40% et un autre pour les mélanges surox de 41% à 99 %  (et les blocs de trimix dont la base est un nitrox…. Comment fera t on ? M26 ou pas ? ).

Monter un sur-filtre personnel sur son bloc au moment du gonflage ? Il faudra convaincre les gonfleurs que ce n’est pas pour polluer leur station de gonflage mais pour protéger nos blocs. Mais, dans ce cas, il s’agit d’une démarche personnelle.

Certains clubs affichent les résultats d’une analyse de leur air dans leurs locaux (laquelle ne comprend que très rarement le pourcentage de vapeur d’huile). Vu la fréquence de gonflage, les filtres, en saison, doivent être changés au moins une fois par mois, si ce n’est pas plus fréquemment. Quel crédit apporter à un contrôle qui date parfois de plusieurs mois surtout quand l’enjeu est le risque d’un accident grave?

Par ailleurs, je peux comprendre l’intérêt d’une sécurité pour les mélanges suroxygénés mais je ne comprends pas que nous soyons les seuls à en mesurer le danger : en Egypte, aux Maldives, à Cuba, même aux Etats Unis qui sont pourtant procéduriers, ce risque ne les a jamais effleuré.

Qu’en comprendre ? Que nous sommes plus pointus que le reste du monde ? que nous subissons une action de lobbying qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes ??? 

Malgré l’absence de formation de gas blender dans le cursus fédéral en matière de nitrox les plongeurs qui gonflent par pressions partielles savent, eux, parfaitement estimer le risque (et qu’une simple norme ne garanti rien du tout).


aidez nous en signant la pétition :

www.mesopinions.com/Non-a-l-application-de-la-norme-EN-144-3-M-26-petition-petitions-4058557ef01b72234fd3b1df32e80470.html










 

 

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 09:20

Comme certains d’entre vous l’auront compris ce blog a pour vocation de parler de plongée sous marine mais plus particulièrement d’une nouvelle norme que l’on tente de nous imposer sur la réalisation et l'utilisation du Nitrox.

Cette norme, familièrement nommée M26, est "eurocratiquement" parlant la norme EN 144 -3"

Beaucoup d'entre nous trouvent cette norme inadaptée voire dangereuse
Vous trouverez ci dessous une synthèse réalisé par un de nos éminents membres.

A toutes les personnes qui viennent ici nous demandons une participation sincère, le but est d’échanger nos points de vue et nos expériences sur le sujet .


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